Une analyse réalisée par Alessandra Vitulli pour le Poisson sans Bicyclette en novembre 2024.
Les personnes LGBTQI+ forment un groupe social peu étudié dans le domaine de la santé alors qu’il est pourtant particulièrement vulnérable à certains problèmes de santé. Puisque les inégalités sociales présentes dans la société engendrent inévitablement des inégalités de santé, la prise en compte de cet état de fait semble indispensable afin de soigner ce public de manière adéquate, mais les médecin·es manquent encore de connaissances à ce sujet. Il en résulte une prise en charge médicale peu adaptée à ce public par des professionnel·les de santé pensant généralement bien faire en soignant ces patient·es « comme tout le monde ». Cette analyse explorera les différentes spécificités de santé des minorités de genre et de sexualité en prêtant une attention particulière aux enjeux de santé mentale, ceux-ci ayant une importance significative chez les personnes LGBTQI+ en raison des violences et des discriminations qu’elles subissent et pouvant se répercuter sur la santé globale. Nous ferons également un détour par l’impact des discriminations au travail sur la santé et l’importance du coming out en milieu médical. Enfin, nous nous arrêterons sur quelques spécificités de santé propres à différents publics composant l’acronyme : les personnes trans et inter ainsi que les femmes lesbiennes, bisexuelles et pansexuelles.
0 commentaire